Des infrastructures au service de tous
Construire une route, ce n’est pas seulement poser des enrobés : c’est relier des territoires, faciliter les échanges et créer du lien au quotidien entre habitants, entreprises et services. Chaque année, les entreprises de l’industrie routière réalisent ou entretiennent des milliers de kilomètres d’infrastructures — autoroutes, routes nationales, départementales ou voiries locales — contribuant ainsi à la modernisation du réseau et à un aménagement équilibré du territoire.
Par leur expertise et leur engagement, elles rapprochent les zones rurales des pôles urbains, soutiennent le dynamisme économique et social, et participent pleinement à la vie des citoyens. Construire une route, c’est bien plus que bâtir une infrastructure : c’est dessiner les liens qui unissent les territoires.
Des savoir-faire complémentaires
La réalisation d’une route est un projet complexe qui mobilise de nombreux métiers et compétences :
- les études préalables pour analyser le terrain et concevoir le projet,
- le terrassement pour préparer et modeler les sols,
- la mise en place des réseaux indispensables (eau, électricité, télécommunications),
- la construction des chaussées et de leurs différentes couches,
- les aménagements de sécurité et de confort pour garantir une circulation fluide et sûre.
Les constructeurs de routes, conducteurs d’engins et chefs de chantier travaillent main dans la main pour bâtir des infrastructures solides, durables et adaptées aux besoins de mobilité des usagers.
La maintenance des routes : investir 1 € aujourd’hui, c’est éviter d’en dépenser 6 dans six ans
Entretenir les routes n’est pas une dépense, c’est un investissement essentiel.
En France, comme dans de nombreux pays européens, les études convergent vers un constat simple mais décisif :
Chaque euro investi aujourd’hui dans l’entretien préventif permet d’éviter jusqu’à 6 euros de dépenses de reconstruction dans six ans.
Pourquoi ? Parce qu’une route dégradée ne se détériore pas de manière linéaire.
Les microfissures deviennent des nids-de-poule, qui affaiblissent la structure de la chaussée.
Très vite, ce ne sont plus quelques réparations superficielles à réaliser… mais une reconstruction lourde, beaucoup plus coûteuse et perturbante pour les usagers.
Ce rapport 1 → 6 s’explique par trois facteurs majeurs :
1. Le vieillissement accéléré des chaussées
Lorsqu’une chaussée n’est pas entretenue, la vitesse de dégradation augmente rapidement :
- apparition de fissures,
- infiltration de l’eau,
- gel/dégel,
- déformation de la structure.
Plus le temps passe, plus les réparations deviennent complexes et onéreuses.
2. Des interventions plus lourdes et plus longues
Passer d’un entretien préventif (fraisage local, enrobé mince, enduits superficiels) à une reconstruction implique :
- plusieurs couches à reprendre,
- des chantiers plus longs,
- des engins plus lourds,
- des fermetures de voies et déviations coûteuses pour les collectivités.
3. Un coût économique et social pour tout le territoire
Une chaussée en mauvais état engendre :
- plus d’accidents,
- une hausse des coûts d’assurance,
- des dégradations de véhicules,
- une perte de compétitivité logistique,
- des ralentissements pour les transports publics et scolaires.
🛠 𝘼𝙜𝙞𝙧 𝙢𝙖𝙞𝙣𝙩𝙚𝙣𝙖𝙣𝙩, c’est éviter une facture bien plus lourde demain… et préserver un patrimoine routier stratégique pour notre économie et notre mobilité.